Experts en optimisation fiscale

TAXES ÉNERGÉTIQUES

La part des taxes et contribution sur l’énergie peut représenter jusqu’à 30% de la facture finale d’électricité d’une PME.

Grâce à notre service d’optimisation, vous réduirez ces coûts. Ne laissez pas vos charges fiscales peser sur votre croissance.

Comprendre la taxe énergétique en France

La taxe énergétique regroupe l’ensemble des fiscalités appliquées aux produits énergétiques (électricité, gaz, carburants, etc.) en France.

Elle vise à encourager l’efficacité énergétique, à financer la transition écologique, tout en contribuant au budget de l’État. Cette page vous fournit les informations officielles, vérifiables et mises à jour pour vous aider à comprendre, calculer et optimiser la taxe énergétique de votre société.

Qu’est-ce que la taxe énergétique ?

La “taxe énergétique” n’est pas un impôt unique, mais un ensemble de contributions et de taxes spécifiques prévues par différents textes législatifs et réglementaires.

Parmi les principales taxes énergétiques, on retrouve :

 

  • TICPE : Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques.
  • TICGN : Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel.
  • CSPE : Contribution au Service Public de l’Électricité.
  • TICFE : Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Électricité.
  • CCE : Contribution Climat-Énergie (aussi appelée “taxe carbone”).
taxe d'aménagement

à quoi sert la taxe énergétique ?

Les objectifs de la taxe

Financement de la transition énergétique

La taxe énergétique joue un rôle clé pour soutenir le développement des énergies renouvelables et promouvoir l’efficacité énergétique.

Elle permet de financer des projets innovants, comme l’installation de panneaux solaires ou la modernisation des infrastructures de transport, tout en aidant les particuliers et les entreprises à réduire leur consommation.

Son objectif principal ? Accélérer la transition vers un modèle plus vert et résilient pour répondre aux enjeux environnementaux actuels.

Réduction des émissions de CO2

En incitant chacun à adopter des comportements plus sobres en énergie, la taxe énergétique contribue directement à la diminution des émissions de CO2. Les pouvoirs publics encouragent ainsi l’utilisation de technologies moins polluantes et l’adoption de solutions alternatives : véhicules électriques, bâtiments basse consommation, etc. Résultat : un impact positif sur la qualité de l’air et la préservation de la planète.

Recettes fiscales

Les recettes générées par la taxe énergétique alimentent en partie le budget de l’État et soutiennent des politiques publiques variées, telles que les aides à la rénovation énergétique ou la sensibilisation des citoyens aux économies d’énergie. Grâce à cette manne financière, la France peut maintenir un équilibre entre ses objectifs écologiques et le financement de ses missions régaliennes, contribuant ainsi à une croissance plus durable et partagée.

Les moments clés à retenir

Les dates

1 Janvier

  • Modifications des taux et dispositions liés à la taxe énergétique.

Avant le 15 Mai

  • Date limite de dépôt (le + souvent), des demandes de remboursement.

Juin/Juillet

  • Négociation des contrats d’énergie

31 décembre

  • Clôture de l’exercice, calcul de l’impact énergétique.

Mieux comprendre

Les composantes de la taxe énergétique

Pour mieux comprendre la taxe énergétique, il est essentiel de connaître chacune de ses composantes :

La TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques)

La TICPE cible principalement les carburants comme l’essence, le gazole ou encore le GPL. Son calcul se fait en €/hl (hectolitre) ou en €/1000 L, avec un taux qui varie selon le type de produit et l’usage (professionnel ou non).

L’objectif est de favoriser l’adoption de carburants moins polluants, afin de limiter l’impact environnemental lié aux transports.

La TICGN ( Taxe Intérieur sur la Consommation de Gaz Naturel)

La TICGN s’applique à toute consommation de gaz naturel, qu’elle soit domestique ou professionnelle. Son montant s’exprime en €/MWh sur la facture de gaz, avec des taux révisés périodiquement.

Certaines activités industrielles peuvent bénéficier de taux réduits ou d’exonérations, ce qui offre une marge d’optimisation pour les entreprises fortement consommatrices de gaz.

La CSPE (Contribution au Service Public de l’Électricité)

La CSPE finance les charges de service public de l’électricité : soutien aux énergies renouvelables, péréquation tarifaire, tarifs sociaux, etc. Indexée sur chaque kWh consommé, elle influe directement sur le montant final de la facture d’électricité.

Les bases légales de cette contribution sont précisées aux articles L.121-6 et suivants du Code de l’énergie.

La TICFE (Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Électricité)

Également désignée « taxe électrique », la TICFE s’applique à toute consommation finale d’électricité. Son montant est fixé par les collectivités locales, dans le respect de plafonds nationaux.

Elle vise à financer la modernisation du réseau électrique et à soutenir la transition vers des modes de production plus respectueux de l’environnement.

La CCE (Contribution Climat-Énergie)

La Contribution Climat-Énergie, souvent appelée « taxe carbone », s’intègre aux taxes sur les carburants et le gaz (TICPE, TICGN). Son calcul dépend de la quantité de CO2 émise, exprimée en euros par tonne de CO2.

L’enjeu majeur est d’encourager la réduction des émissions de gaz à effet de serre, incitant à adopter des alternatives plus vertueuses d’un point de vue écologique.

anticiper sa fiscalité

Comment calculer la taxe énergétique ?

Le calcul de la taxe énergétique dépend du type d’énergie consommée et de la finalité (usage domestique, industriel, professionnel).

Voici les principaux paramètres :

Volume ou quantité d’énergie consommée

  • Nombre de Litres de carburant pour les véhicules
  • kWh consommés pour l’électricité
  • MWh consommés pour le Gaz Naturel

Taux d’imposition applicable

Ce taux diffère fortement selon l’usage de la consommation d’énergie (particulier, professionnel, secteur précis comme le secteur agricole).

Exemple : 

Une entreprise A (société de transport routier) utilise du Gazole destiné à ses camions pour le transport de marchandise.

 

  • Taux d’imposition : Soumis à la TICPE « gazole routier », avec possibilité de récupération partielle ou de remboursement sous certaines conditions (ex. : transporteurs routiers bénéficiant d’un taux réduit).
  • Incidence budgétaire : L’entreprise A paye un montant de taxe supérieur au litre, mais peut compenser une partie de la dépense grâce aux dispositifs de remboursement.

Une entreprise B (société de travaux publics) utilise du Gazole destiné à alimenter des engins non routiers (pelles mécaniques, bulldozers…).

 

  • Taux d’imposition : Dans ce cas, le gazole est considéré comme “gazole non routier”. Il bénéficie d’un taux de TICPE moins élevé que le gazole routier, voire d’une exonération partielle selon l’activité exacte et la réglementation en vigueur.
  • Incidence budgétaire : L’entreprise B paye un taux réduit de TICPE, ce qui diminue la charge fiscale globale sur le carburant et aide à optimiser ses coûts de production.

 

Le même carburant (gazole) peut être taxé différemment en fonction de son usage professionnel. Les transporteurs routiers sont davantage impactés au départ, mais ont accès à des mécanismes de remboursement. Les travaux publics, quant à eux, peuvent bénéficier d’un taux réduit dès l’achat pour leurs engins non routiers, ce qui allège immédiatement la facture énergétique.

Taxes fixes ou variables

Certaines composantes sont fixes (ex. : contribution standard par kWh), d’autres fluctuent en fonction des évolutions législatives et du marché (ex. : CCE indexée sur le prix de la tonne de CO2).

Outil officiel de calcul :

Vous pouvez consulter votre facture énergétique (gaz, électricité) ou visiter le portail Energie-Info pour des estimations précises et comparer les offres des fournisseurs.

Parking et taxe d'aménagement

exonérations et déductions fiscales

Comment optimiser et réduire sa taxe énergétique ?

Il existe des solutions et configurations vous permettant de réduire ou de bénéficier d’une exonération sur cette taxe. Ces exonérations sont liées à des secteurs d’activités spécifiques, des avantages liés à l’usage d’énergies renouvelables, et à la mutualisation de la consommation.

Exonérations

Certaines entreprises peuvent réduire sensiblement leurs taxes énergétiques grâce à des taux réduits ou à des exonérations partielles. Dans l’industrie, les activités très consommatrices d’énergie profitent parfois de régimes fiscaux spécifiques, tandis que le secteur agricole bénéficie de tarifs avantageux pour le gaz naturel et les carburants utilisés dans leurs exploitations. Le transport routier professionnel, quant à lui, peut aussi profiter d’une fiscalité allégée sur le gazole pour soutenir la compétitivité des transporteurs. Selon votre situation (zone géographique, type d’activité, statut d’auto-entrepreneur, etc.), vous pouvez profiter de mesures spécifiques :

 

  • Exonération partielle ou totale pour les entreprises électro-intensives (très grosses consommatrices d’électricité).
  • Tarifs réduits pour les établissements publics (hôpitaux, écoles) sous certaines conditions.
  • Dédoublement de certaines taxes dans certaines zones franches ou territoires d’outre-mer.

Énergies renouvelables

Souscrire à une offre d’électricité verte aide à réduire l’empreinte carbone, tout en participant à la transition énergétique. Même si la fiscalité reste parfois similaire, la volonté de favoriser les énergies renouvelables crée de nouvelles opportunités de taux préférentiels pour le gaz vert, par exemple. Dans certains cas, ces solutions permettent d’accéder à des exonérations temporaires ou à des incitations fiscales additionnelles.

Mutualisation de la consommation

En regroupant les achats d’énergie, notamment au sein de copropriétés, de collectivités ou de réseaux de PME, vous gagnez un levier de négociation plus important auprès des fournisseurs. Cette mutualisation, parfois appelée “achat groupé d’énergie”, permet de bénéficier de tarifs préférentiels et de conditions contractuelles plus souples (plafonnement des hausses, services additionnels, etc.). Vous pouvez ainsi peser davantage dans la balance lors des renouvellements de contrat ou de la souscription à de nouvelles offres.

Pour maximiser ces avantages, il est recommandé de solliciter régulièrement plusieurs fournisseurs, de comparer leurs grilles tarifaires et de vérifier les taux de taxes appliqués dans chaque proposition. Cette démarche vous aide à repérer les offres les plus compétitives, tout en tenant compte des éventuelles fluctuations législatives qui pourraient influencer le coût final. De plus, certains opérateurs peuvent proposer des solutions d’accompagnement en matière d’efficacité énergétique, vous aidant ainsi à réduire simultanément votre consommation et vos dépenses fiscales.

Comment bénéficier d’exonérations sur la taxe énergétique ? 

Pour bénéficier des exonérations ou allégements de la taxe sur l’énergie, il est essentiel de respecter certaines démarches administratives et de répondre aux critères spécifiques définis par la législation.

C’est sur ce point que Taxsaving est votre meilleure alternative. Sans aucun frais de votre part, nous réalisons toutes les démarches à votre place :

Audit – Éligibilité – Demande de dégrèvement ou exonération

dans le respect de toutes les conditions demandées par l’administration. 

Si vous n'êtes pas éligible, n'obtenez pas d'allègement

Taxsaving ne vous demandera AUCUN FRAIS.

Si vous êtes éligible et obtenez un dégrèvement

 TaxSaving prend un pourcentage sur la somme économisée. La rémunération est uniquement au résultat.

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